Posture du corps
Le mouvement
Il est au coeur de l’action et au centre d’une vie dynamique, il entraîne perpétuellement une modification de notre position et donc un changement de posture.
Ce mouvement est une action motrice qui requiert force, souplesse et une coordination de l’ensemble du corps à partir d’une intégration sensorielle, d’un apprentissage et puis une engrammation* en phase avec l’environnement de l’individu.
Cette organisation motrice permet de répondre aux exigences du mouvement (force, précision, vitesse).
Dans l’approche des différents troubles du geste, la composante mécanique et posturale est rarement prise en compte. Elle est cependant fondamentale et prépondérante dans la compréhension physiopathologique des tendinopathies, des entorses, des fractures de fatigue, des lombalgies, des cervicalgies…
*Engrammation : mémorisation par le cerveau d’une expérience qu’ a vécue l’individu.
Posture et déficience posturale
La posture est la capacité du corps à contrôler sa position dans l’espace et à s’adapter à l’environnement à partir d’un référentiel postural.
La posture est un équilibre subtile et précaire constitué à partir d’un compromis entre la mobilité, la stabilité et la coordination des différents parties du corps.
C’est également le résultat d’une orchestration complexe des différentes coordinations du système sensoriel et moteur.
La déficience posturale est la résultante d’un déséquilibre fonctionnel d’une structure articulaire ou d’un circuit de contrôle de la perception, ou de modulation entre notre environnement et notre schéma corporel par une perturbation du référentiel postural.
Cette incohérence proprioceptive entraîne :
Des stratégies d’adaptation posturales.
Des compensations pour stabiliser le centre de gravité.
Des incohérences de coordination dans le réalisation du geste…
Les conséquences :
Modification du référentiel postural.
Modification du seuil nociceptif.
Gênes fonctionnelles, le risque de blessures.
Augmentation des dépenses énergétiques.